ASTIER Jean, Émile
- Renaud Poulain-Argiolas
- 24 mars 2024
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 2 jours
Né le 2 janvier 1917 à Marseille (Bouches-du-Rhône), mort le 18 janvier 2002 à Istres (Bouches-du-Rhône) ; cultivateur, ouvrier agricole, employé des chemins de fer ; syndicaliste CGT ; militant communiste de Miramas (Bouches-du-Rhône) ; membre du Mouvement de la Paix.

Pupille de l’Assistance publique des Bouches-du-Rhône, Jean Astier grandit à Vars (Hautes-Alpes) dans une famille d’adoption avec laquelle il travailla comme cultivateur. Par la suite, il fut ouvrier agricole à Arles (Bouches-du-Rhône) chez M. Belin, puis au Domaine de la Forêt à Mas-Thibert (Bouches-du-Rhône). Il s’engagea comme volontaire pour trois ans dans l’armée et fut actif dans les 405e et 1er régiments d’artillerie de décembre 1935 à décembre 1938. Il fut mobilisé contre l’Allemagne du 24 août 1939 au 16 juillet 1940.
En décembre 1941, il entrait au chemin de fer en qualité de journalier d’équipe au service de l’exploitation. Il le resta jusqu’à fin août 1942. Il fut ensuite auxiliaire de brigade au service voie et bâtiment à Miramas jusqu’en fin février 1943, gagnant 8 F 30 de l’heure. En mars 1943, il était cantonnier à l’essai avec des appointements de 645 F mensuels. Il était domicilié à Saint-Martin-de-Crau. On le nomma cantonnier en mars de l’année suivante, avec un revenu de 792 F mensuel.
En 1946, Jean Astier emménagea avec sa femme Yvonne née Bonnefois à Miramas aux Cités Jardins, quartier dans lequel ils passeront le reste de leur vie. Ils eurent une fille et deux garçons.
Il était syndicaliste à la CGT et participa à de nombreuses grèves. Son engagement syndical se poursuivit après sa retraite au sein de la section des cheminots retraités de la CGT. Il termina sa carrière au service de l’entretien du matériel.
Militant communiste, d’après des compte-rendus de réunions, il fit partie entre mai 1966 et avril 1968 de la cellule d’entreprise Marcel Cachin. En faisaient également partie Jean-Marie Argiolas, Gérard Fabrier, Roger Juana, Jean Pédinielli, Raymond Perrot et François Pintori. Une fois à la retraite, il participa avec assiduité aux réunions de la cellule Arthur Favaro ainsi qu’aux manifestations du Mouvement de la Paix.
Jean Astier fut incinéré après son décès en 2002. Ses cendres reposent aux côtés de celles de sa femme au columbarium du cimetière de Miramas.
Sources : Archives Nationales du Monde du Travail (Roubaix), Personnels du chemin de fer, 1995 63 279, N°79564. — Archives Argiolas. — Propos recueillis auprès de sa fille, Marie-Claude Incerti. — Site Généanet, arbre généalogique d’Alain Sabatier. — Cimetière de Miramas.
1ere version pour Le Maitron : 20 février 2021.
2e version : 4 juin 2025.
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