PERROT Raymond

Renaud Poulain-Argiolas
3 janv. 2024
2 min de lecture

Dernière mise à jour : 12 juin

Cheminot à Miramas (Bouches-du-Rhône) ; syndicaliste CGT, secrétaire du syndicat des cheminots CGT dans les années 1960 ; militant communiste.

Pot de départ à la retraite de Raymond Blanc, juin 1968. De gauche à droite : Pierre Massotier, Raymond Perrot, Lucienne Blanc, Raymond Blanc, André Maurin.

Le nom de famille de Raymond Perrot apparaît sous différentes formes erronées dans les sources militantes manuscrites (Peyraut, Peyraud...).

Cheminot en gare de Miramas, Raymond Perrot fit partie de la cellule communiste Marcel Cachin dans la période comprise entre mai 1966 et avril 1968. Son nom figure parmi les présents aux réunions dans un cahier de compte-rendus conservé par Jean-Marie Argiolas. Lors de la réunion du 7 décembre 1967, il exprima son accord avec le principe d’une école élémentaire de section, à condition d’être prévenu à l’avance afin de pouvoir s’organiser. Il était également noté présent à la réunion du 18 décembre 1967, lors de laquelle eut lieu la remise des cartes, ainsi qu’à celle du 18 mars 1968, où fut annoncée la date du 1er avril comme ouverture de l’école élémentaire de section.

Congrès national de la Fédération des cheminots CGT, Paris, 1968. Les délégués de la zone "Méditerranée" sont assis à gauche. Le plus proche du premier plan dont le visage est visible est Raymond Perrot.

Du 23 au 26 janvier 1968 il participa au congrès national de la Fédération des cheminots CGT à Paris avec ses camarades de Miramas Edmond Charpail et Jean-Marie Argiolas. Selon Roger Morard, qui fut élu secrétaire adjoint du syndicat des cheminots CGT en 1970, Raymond Perrot fut secrétaire du syndicat jusqu’à cette période. En juin 1968, c’est en qualité de secrétaire général que Raymond Perrot était présent au pot de départ à la retraite de Raymond Blanc. André Maurin était alors son adjoint.