GANGAI Marguerite [née MAS Marguerite, Jeanne]
- Renaud Poulain-Argiolas
- il y a 4 jours
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Née le 22 novembre 1919 à Marseille (Bouches-du-Rhône), morte le 21 novembre 1989 à Marseille ; mécanicienne puis femme au foyer ; sympathisante communiste ; membre de l’Union des Femmes françaises (UFF) à Marseille.

Les parents de Marguerite Mas étaient Miguel Mas, cordonnier originaire de Llucmajor (île de Majorque) dans la communauté autonome des Îles Baléares (Espagne), et Juana Jacinta Maria Gual, native de San Antoni de Vilamayor (province de Barcelone) dans la communauté autonome de Catalogne (Espagne). Ils se marièrent en septembre 1918 à Marseille et eurent deux filles, Marguerite et Angèle, à trois ans d’écart. Le père mourut à vint-trois ans de la tuberculose avant la naissance de la seconde. Juana Mas éleva seule ses filles en vivant des revenus que lui rapportaient ses ménages. Elle se remaria deux ans après avec Juan Salva, cordonnier né lui aussi à Llucmajor. Le couple acheta un bout de terrain dans la périphérie de Marseille, aux Pennes-Mirabeau, dans le quartier des Matelots. Ils y élevaient des poules et des lapins.
Marguerite Mas alla peu à l’école et travailla comme mécanicienne avant de devenir mère. Elle se maria le 26 avril 1941 à Marseille avec Antoine Gangai, maçon et militant communiste. Vivant durement les privations de la guerre alors qu’elle attendait un enfant, elle demanda à bénéficier du statut J3, destiné aux femmes enceintes et aux jeunes de 13 à 21 ans. La carte de rationnement correspondante lui donna accès à des rations de pain plus importantes, des suppléments de sucre, de confiture et de chocolat. En 1943, elle accoucha chez les Silva d’une fille, Gabrielle, après quoi elle arrêta de travailler. Elle aura également un fils, René, en 1945, et une deuxième fille, Danielle, en 1955.

Sympathisante communiste, elle était active dans l’Union des Femmes françaises. Elle le restera jusqu’à la seconde moitié des années 1960. En 1959, la famille s’établit à Aix-en-Provence où Antoine Gangai avait trouvé un nouvel emploi. Le couple divorça la même année. Ils continueront néanmoins à vivre ensemble et ne se séparèrent qu’après quarante années de vie commune.
Marguerite Mas disparut en novembre 1989.
Sa fille Gabrielle (voir Gaby Gangai) eut des responsabilités importantes au Parti communiste. Elle fut conseillère municipale à Aix-en-Provence, membre des comités fédéraux et des bureaux fédéraux du PCF des Bouches-du-Rhône et du Cher, secrétaire de section à Aix et à Martigues.
Son fils Roger fut au moins un temps membre du Parti communiste et sa fille Danielle de l’Union des jeunes filles de France (UJFF).
Sources : Témoignage de sa fille Gaby Gangai. — Geneanet, Arbre généalogique de Steflio. — Site Match ID, 30/083, Source INSEE : fichier 1989, ligne n°43432.
Version au 13 décembre 2025.




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