EINAUDI Jacques

Né en 1896 ; ouvrier d’usine ; militant communiste d’Istres (Bouches-du-Rhône) ; syndicaliste CGT, délégué au comité d’entreprise de l’usine de Rassuen.

Bulletin de vote de 1953

En 1946, Jacques Einaudi était journalier et domicilié à Istres dans le quartier du Prépaou. Il était marié et père de quatre enfants : Marie-Jeanne (1921), Josette (1925), Gabriel (1927) et Denise (1931).

En 1953, il était ouvrier à l’usine de Rassuen, située dans le périmètre de la commune. Il était délégué au comité d’entreprise CGT de son entreprise et militant du Parti communiste. Le 26 avril de la même année, il fut candidat aux élections municipales sur la "Liste d’Union ouvrière et démocratique pour la Défense des Libertés républicaines, la Paix, le Pain et l’Indépendance nationale", présentée par le PCF et menée par Raymond Blanc, le secrétaire de la section communiste. Cinq d’entre eux avaient des mandats à la CGT, dont Vincent Calatayud, secrétaire de l’Union locale. Parmi eux, on comptait également cinq salariés de l’aviation, quatre femmes – dont Pauline Casanova, secrétaire du comité de l’Union des Femmes françaises, et Amélie Pizzella – deux ouvriers du bâtiment, deux cheminots, Trifon Nentcheff, ancien secrétaire de la section, ainsi qu’un autre ouvrier d’usine. Leur liste affrontait celle de la municipalité sortante de Félix Gouin (SFIO), maire de la commune depuis 1945. C’est ce dernier qui sortit gagnant du scrutin une fois de plus.

On ignore quels furent les engagement sultérieurs de Jacques Einaudi.

Sources : Arch. Dép. Bouches-du-Rhône, Recensement de la population d'Istres, 1946, 176 W 3. —

Bulletin de vote du 26 avril 1953.

Version au 25 juin 2025.