NENTCHEFF Trifon

Né le 2 octobre 1899 à Lom (oblast de Montana, Bulgarie) ; mécanicien, artisan radio ; militant communiste d’Istres (Bouches-du-Rhône), secrétaire de la section PCF istréenne dans les années 1930.

Trifon Nentcheff, devant le siège de la section du PCF d'Istres, années 1930 [extrait d'Istres en images]

Le prénom de Trifon Nentcheff est parfois orthographié « Triffon ». Natif d’une petite ville portuaire du Danube située dans le nord-ouest de la Bulgarie, il fut soldat dans la légion étrangère avant d’être domicilié à Port-de-Bouc (Bouches-du-Rhône) en 1929. Il y travaillait comme mécanicien. Il fut naturalisé français le 22 mai de la même année (annonce au JO le 2 juin).

Dans les années 1930, il était secrétaire de la section communiste d’Istres, à une quinzaine de kilomètres de Port-de-Bouc.

Bulletin de vote de 1953

Au moment des élections municipales d’avril 1953, Trifon Nentcheff était membre du comité de section du PCF d’Istres. Il travaillait comme artisan radio. Il fut candidat sur la « Liste d’Union ouvrière et démocratique pour la Défense des Libertés républicaines, la Paix, le Pain et l’Indépendance nationale », présentée par le PCF et conduite par Raymond Blanc, ajusteur SNCF et secrétaire de section. La liste rassemblait 19 hommes et 4 femmes. Elle mettait notamment en avant 6 syndicalistes de la CGT, 5 salariés de l’aviation, 2 cheminots, 2 ouvriers du bâtiment. Mais ce fut la municipalité socialiste sortante de Félix Gouin, en place depuis la Libération, qui fut réélue.

On perd la trace de Trifon Nentcheff par la suite.

Sources : Journal officiel de la République. Lois et décrets, 2 juin 1929 (61e année, N°128), p. 6150. — Bulletin de vote des élections municipales du 26 avril 1953. — Centre municipal d’informations, Istres en images : Un siècle d’images, Maury imprimeur, 1982, 345 p. [photographie].