PASSEGHIAN Sekis
Dernière mise à jour : 9 oct.
Militant communiste de Martigues (Bouches-du-Rhône) ; syndicaliste CGTU.
Le nom de Sekis Passeghian apparaît dans un rapport du 19 août 1927, adressé par le commissaire de police Tomasi de Martigues au Directeur de la Sûreté générale, au sujet de la propagande communiste. Tomasi informait que les chefs des cellules de la région avaient recruté, suite aux ordres du rayon de Marseille, près de 140 membres en trois jours dans différentes usines. Il précisait que « tous ces membres, affiliés maintenant à la CGTU, [étaient] en partie des étrangers de nationalité italienne ou espagnole ». Certains de ces "étrangers propagandistes", membres de la cellule de Martigues, avaient été clairement identifiés. C’était le cas d’Armand Gianetti, Joseph Negro, Giuseppe Bastoni ou Vincenzo Alphonsi. En revanche, d’autres comme Passeghian, n’avaient pas encore été identifiés par la police. D’après Claude Garabedian, militant communiste d’origine arménienne, il pourrait s’agir en réalité de Sarkis Parseghian, cousin de son père Krikor Garabedian. La police aurait mal orthographié le nom, comme il lui arrivait souvent avec les patronymes étrangers.
Sources : Arch. Nat., Dossier nominatif concernant GIANETTI Armando dans le fichier central de la Sûreté nationale (1870-1940), 19940448/177, Dossier 15105. — Propos recueillis auprès de Claude Garabedian (septembre 2024).
Version au 9 septembre 2024.
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