ORCIÈRE Jean, Léon, Théophile
Né le 19 février 1904 à Dormilhouse (aujourd’hui Dormillouse), hameau de la commune de Freissinières (Hautes-Alpes), mort le 11 octobre 1982 à Miramas (Bouches-du-Rhône) ; employé au PLM ; militant communiste de Miramas.
Jean Orcière était le fils d’Émile, Théophile Orcière, cultivateur, originaire de Dormilhouse, et de Sophie, Hortense Baridon, née dans le même hameau, sans profession (elle avait été cultivatrice avant la naissance de son premier fils). Le couple eut quatre enfants : Émile, né en 1902 ; Jean ; Madeleine, née en 1907 ; Nelly, née en 1910.
En 1906 comme en 1911, la famille vivait à Freissinières avec la tante du chef de famille, hébergeant chaque fois un enfant de l’hospice. En 1931, le père était décédé. La mère et les quatre enfants vivaient alors dans la cité cheminote de Miramas (Bouches-du-Rhône), domiciliés dans la rue Jourdan. Jean et Émile étaient employés au PLM.
Le 8 juin 1935, Jean Orcière épousa à Miramas Émilie, Marie Mogé, originaire de Paris. Son frère Émile fut témoin au mariage. En juillet 1935, Le Petit Provençal se fit l’écho de la course cycliste du Grand Prix de Miramas. La compétition se déroulant sur une distance de 90 km était organisée par le Vélo-Club de Miramas, en suivant les règlements de l’Union vélocipédique de France. Les frères Orcière firent la distribution des dossards au nom du Vélo-Club.
Pendant l’Occupation Jean Orcière fit l’objet d’une surveillance policière. Le 2 août 1941, le commissaire principal de première classe Seignard, chef des services de la Police spéciale de Marseille, adressait le rapport 11.248 RI/SP à l’intendant régional de police. Énumérant une liste de vingt-huit cheminots communistes de Miramas, dressée à la demande de l’intendant régional, il mentionnait Jean Orcière, "conducteur de train" domicilié au 25, rue Jourdan. Il y avait visiblement confusion entre Jean et Émile Orcière, car si la date de naissance et le prénom correspondaient bien à Jean, la mention de déchéance de mandat municipal concernait en revanche Émile. Cette méprise laisse entendre que Jean Orcière fut comme son frère un militant communiste.
Sources : État civil de Freissinières 1903-1912 (section de Dormilhouse), Acte n°2 de l’année 1904, 2 E 62/15. — Recensement de la population de Freissinières, 1906, 6M 327/6 ; 1911, 6M 334/6. — Recensement de la population de Miramas, 1931, 6M 510. — Arch. Dép. Bouches-du-Rhône, 142 W 6. — Relevés collaboratifs de mariage, Site Généanet, 202 E 1623. — Le Petit Provençal, 27 juillet 1935. — Site Match ID, Acte n°98 N, Source INSEE : fichier 1982, ligne n°15557.
Version au 10 février 2022.
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