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SAULNIER Georges, Jean

  • Renaud Poulain-Argiolas
  • 3 janv. 2024
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 12 déc.

Né le 4 août 1918 à Dijon (Côte-d’Or), mort le 20 avril 1987 à Martigues (Bouches-du-Rhône) ; monteur en chauffage central, apprenti-couvreur, sémaphoriste au chemin de fer puis contrôleur de train ; syndicaliste CGT ; militant communiste de Miramas (Bouches-du-Rhône).


Georges Saulnier [Arch. de la fédération PCF des Bouches-du-Rhône]
Georges Saulnier [Arch. de la fédération PCF des Bouches-du-Rhône]

Georges Saulnier vit le jour au 7 rue Docteur Chaussier à Dijon. Son père était Jean Auguste Saulnier, qui fut employé de commerce avant d’être manœuvre. Sa mère, Rose Clotilde Germain, était couturière. Les Saulnier habitaient le 15 rue de la Préfecture. Ils eurent quatre enfants entre 1912 et 1918, dont trois filles, Georges étant le plus jeune.


Il travailla comme apprenti-couvreur pour l’entreprise Mondelle et Frelézeau à Dijon. Le 17 août 1938, il y épousa Odette Pahindriot, culottière et fille de cheminot. Il déclarait alors être monteur en chauffage central. Le couple aura trois garçons et deux filles. Saulnier accomplit son service militaire dans la 8e section des Commis et Ouvriers militaires d’administration entre novembre 1938 et août 1940.


Entré au chemin de fer le 9 avril 1941 en qualité d’auxiliaire de brigade à Dijon-Perrigny, qui était un des principaux nœuds ferroviaires de France au début du XXe siècle. Il gagnait 7 F 90 de l’heure. Le 1er mai 1943, résidant toujours à Dijon, il était embauché comme sémaphoriste à l’essai pour 645 F d’appointements mensuels. Le 1er mars 1944, il était domicilié à Arles (Bouches-du-Rhône). Il avait eu une augmentation et percevait 750 F par mois. Le 1er juin 1944, il était passé sémaphoriste à à Saint-Martin-de-Crau pour 792 F d’appointements mensuels.


C’est vraisemblablement vers la fin de la guerre que les Saulnier s’installèrent à Miramas. La commune possédait elle aussi un dépôt ferroviaire important. Dans une demande de carte de vétéran du Parti communiste qu’il rédigera quelque quarante années plus tard, il mentionnera avoir été en contact avec le parti pendant la guerre. Il citait les noms d’André Blanc (s’agirait-il d’Albert Blanc ou d’un de ses fils ?), Yvon Armenico et Louis Cote. Il adhéra au PCF en 1944.


Fête de l’Humanité 1970, stand des Bouches-du-Rhône. De d. à g. : Georges Saulnier, M.-C. Astier, René Caramini, Jean-Marie Argiolas, Paulette Argiolas et Roger Juana.
Fête de l’Humanité 1970, stand des Bouches-du-Rhône. De d. à g. : Georges Saulnier, M.-C. Astier, René Caramini, Jean-Marie Argiolas, Paulette Argiolas et Roger Juana.

Georges Saulnier travailla en 3/8 en tant que contrôleur à la gare de Miramas. Il était domicilié aux Cités Capitaine de la SNCF et syndiqué à la CGT. Pendant une dizaine d’année il se rendit régulièrement à la Fête de l’Humanité pour participer à l’animation du stand de la Fédération communiste des Bouches-du-Rhône.


D’après un cahier de notes tenu par la trésorière de cellule Paulette Argiolas, il faisait partie en 1985 de la cellule du PCF Blanc Croizat, issue de la fusion des cellules Isidore Blanc et Ambroise Croizat. Il vivait au 23 rue Voltaire à Miramas.


Georges Saulnier est enterré au cimetière communal aux côtés de sa femme Odette.


Sources : Arch. Dép. Côte-d’Or, État civil de Dijon, 1938, Mariages, Acte n°426. — Archives Nationales du Monde du Travail (Roubaix), Personnels du chemin de fer, 1995 63 280, N°79803. — Arch. Dép. Bouches-du-Rhône, 315 J 636 Fédération départementale du PCF (demande de carte de vétéran 1 AU 2496). — Archives Argiolas. — Propos recueillis auprès de René Caramini, Roger Juana et Dominique Pédinielli. — Cimetière de Miramas. — Site Généanet, Arbre généalogique de Joël-Armand Marois de Bigault de Cazanove. — Site Match ID, Acte n°169 N, Source INSEE : fichier 1987, ligne n°73668.


2e version : 12 décembre 2025. 

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Passionné d'histoire, j'ai collaboré pendant plusieurs années au Maitron, dictionnaire biographique du mouvement ouvrier - mouvement social.

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