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Renaud Poulain-Argiolas

PÉRAUDEAU Edmond, Pierre, Léon

Dernière mise à jour : 1 mai

Né le 28 mars 1915 à Rochefort (Charente-Maritime), mort le 16 décembre 1990 à Martigues (Bouches-du-Rhône) ; militant communiste de Martigues ; syndicaliste CGT ; membre de la Confédération Nationale du Logement (CNL).


Edmond Péraudeau

Les parents d’Edmond Péraudeau étaient Edmond Pierre Péraudeau, qui fut successivement marin de commerce et artificier, et Léontine Marguerite Courty, lingère. Tous les deux étaient natifs de Rochefort. Mobilisé dans la campagne contre l’Allemagne, Edmond Péraudeau père était arrivé le 3 août 1914 au 4e dépôt des Équipages de la flotte avant de passer au 1er Régiment de fusiliers marins le 17 août. Il fut tué au combat à Steentraate Zuidschote (Belgique) le 17 décembre 1914 et reçut la mention « Mort pour la France ». Il avait trente ans.


Edmond Péraudeau fils ne connut donc pas son père. Il vit le jour au domicile de sa mère, 42 rue Pasteur, à Rochefort. Le 13 août 1918 il fut adopté par la Nation par un jugement du Tribunal civil de Bordeaux. En 1921, il vivait avec ses grands-parents, Victor et Pélagie Léontine Courty, ainsi que sa tante Marie-Louise Courty, couturière, à Landes (Charente-Maritime) dans le hameau de La Fougère. Après avoir été charpentier, Victor Courty exerçait le métier de garde-champêtre.


Le 5 mars 1938, Edmond Péraudeau épousa Louise Perrier à Bordeaux.

Il y a une ellipse dans son parcours au terme de laquelle il poursuit sa vie dans les Bouches-du-Rhône. Il est probable qu’il ait divorcé ou que sa femme soit décédée.


Dans les années 1960, il était ouvrier à la CFR Compagnie Française de Raffinage) de La Mède (Châteauneuf-les-Martigues). Il faisait les 3/8, un rythme qu’il trouvait assez pénible. Il était probablement agent de maîtrise. Syndicaliste, il eut des responsabilités à la CGT. Il militait au Parti communiste.


Il se remaria à Martigues le 25 mai 1963 avec Marie-Louise Moulin, née Buil, militante du PCF et de l’UFF de Martigues. Le couple vécut dans cette commune dans le quartier des Capucins. Une cellule communiste faisait ses réunions dans le bâtiment A6. Les Péraudeau s'y investirent, comme dans l’Amicale des Locataires CNL.


Sources : Arch. Dép. Charente-Maritime, Etat civil de Rochefort, Collection du greffe, Mariages de l’année 1911, Acte n°9 (Edmond Pierre Péraudeau et Léontine Marguerite Courty), 2 E 311/495 ; Naissances de l’année 1915, Acte n°145, 2 E 311/506 ; Fiche matricule d’Edmond Péraudeau père, Classe 1904, Matricule 687, 1 R 296 ; Recensement de la population de Landes, 1921, 8 M 2/174. — Recensement de la population de Rochefort, 1911 (Filae). — Mémoire des Hommes — Site Match ID, Acte n°582 N, Source INSEE : fichier 1991, ligne n°75633. — Propos recueillis auprès de sa belle-fille Madeleine Luard, née Moulin.


2e version : 1er mai 2024.

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Passionné d'histoire, j'ai collaboré pendant plusieurs années au Maitron, dictionnaire biographique du mouvement ouvrier - mouvement social.

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