LECOINTE Maurice
[Cette biographie s'inspire d'un texte originellement écrit par Claude Pennetier.
Je l'ai complété, en mettant en gras mes propres apports pour pouvoir les distinguer.]
Né le 9 août 1904 à Paris (XIIIe arr.), mort le 7 mars 1986 à Sainte-Tulle (Alpes-de-Haute-Provence) ; militant communiste de Sceaux (Seine, Hauts-de-Seine) ; résistant du Front national de lutte pour la libération ; interné.
Maurice Lecointe vit le jour au domicile de ses parents, 63 avenue d’Ivry, à Paris (XIIIe arr.). Il était le fils de Victor Lecointe, 28 ans, employé de chemins de fer, et de Francine, Augustine, Léontine Dieulle, concierge, ayant le même âge que son mari.
Il épousa le 24 mars 1925 Marcelle, Georgette, Marie Guillon à Paris (XIII arr.).
Il était secrétaire de la section communiste de Sceaux (Seine, Hauts-de-Seine) avant la Seconde Guerre mondiale. Son dernier domicile connu au début de la guerre était 10 rue des Platanes au Plessis-Robinson.
"Propagandiste acharné" selon la police, il fut emprisonné à Compiègne (Oise) d’où il s’évada avec dix-huit autres détenus dont Georges Cogniot et André Tollet dans la nuit du 21 au 22 juin 1942. D’après Le Souterrain d’André Tollet, une douzaine d’entre eux furent aidés par André Morillon pour trouver des planques. Lecointe fut hébergé par Marie Jouanin (voir Amélie Jouanin) à son domicile du 52 rue de la Ferme à Vitry-sur-Seine. Il rédigea en juin 1953 une attestation pour cette dernière dans laquelle il relatait les événements. Il habitait alors 27 rue des Saules Clouet à Montreuil.
Maurice Lecointe fut homologué Déporté et interné de la résistance (DIR), membre de la Résistance intérieure française (RIF) au titre du Front national et reçut le grade d’adjudant.
Il divorça en mai 1954 et se remaria le 29 mai 1957 avec Germaine, Suzanne Daussin à Montreuil. Le couple divorça en avril 1978. Il se maria en troisièmes noces avec Lucienne, Olga Fièvre le 11 décembre 1982 à Sainte-Tulle (Alpes-de-Haute-Provence). Il y mourut le 7 mars 1986.
Les archives du Service historique de la Défense possèdent des éléments le concernant à Vincennes et à Caen.
Sources : SHD Vincennes, Vincennes GR 16 P 350218 (nc). — SHD Caen, AC 21 P 588991 (nc). — Dossier de Marie Lardeau, épouse Jouanin, au SHD de Vincennes. — Georges Cogniot, Parti pris, op. cit., t. 1, p. 487. — André Tollet, Le Souterrain, Éd. sociales, 1986, pp. 157-158 et 161. — Renseignements communiqués par la mairie de Sainte-Tulle, 23 décembre 1983. — État civil de Paris (XIIIe arr.), 1904, Naissances, Acte n°1670, 13N 173. — RGASPI, pas de dossier à son nom dans les archives du Komintern.
1ere version pour Le Maitron par Claude Pennetier : 24 novembre 2010.
2e version complétée par moi : 11 juin 2022.
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