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MOURGUES Henri

  • Renaud Poulain-Argiolas
  • il y a 19 heures
  • 2 min de lecture

Né le 18 octobre 1925 à Arles (Bouches-du-Rhône), mort le 12 novembre 1944 à Arles ; boulanger puis berger ; résistant des Francs-Tireurs et Partisans français (FTPF), caporal, agent de renseignements sur le secteur d’Arles et de la Camargue ; engagé dans l’armée de libération.


Henri Mourgues
Henri Mourgues

Henri Mourgues était le fils de Victorin Mourgues, cheminot natif de La Grand-Combe (Gard), et de Marie-Thérèse Noyer, couturière, née à Saint-Gervasy (Gard). Son père était militant du PCF et de la CGT. Il avait plusieurs frères et sœurs, dont Georgette Mourgues, qui avait deux ans de plus que lui.


Il passa le certificat d’études primaires avant de travailler comme boulanger. Tout comme son père et sa sœur aînée, il allait rejoindre la Résistance. Réfractaire au STO, il fut recruté en janvier 1943 par le sergent Hermil pour le 1er bataillon des Francs-Tireurs et partisans français (FTPF) du secteur Nord des Bouches-du-Rhône (1ere compagnie, 3e détachement, 3e groupe) sous le matricule 61.172 et pour pseudonyme « Louis ». Il fut nommé agent de renseignements par le capitaine Tinarage, responsable FTPF de l’arrondissement d’Arles, avec le grade de caporal pour le secteur de la Camargue et d’Arles. Il devait transmettre des informations sur les collaborateurs et les agents de la Gestapo. Il diffusa tracts des anti-nazis et de la presse clandestine.


La police française l’arrêta le 7 mars 1944. Un récit de Georgette Mourgues précise que son frère fut conduit à la prison d’Arles, dans la Cour des Podestats, avant d’être envoyé rue Honorat à Marseille. Bien qu’il fût mis dans un train pour Breslau (actuelle Wrocław), en Allemagne nazie, il s’en évadait le 15 mars à Dijon. Il se réfugia en Camargue dans un lieu isolé où il fut berger. Il participa aux journées insurrectionnelles des 22, 23 et 24 août, décisives pour la libération d’Arles. Il continua à servir dans les FTP et s’engagea le 1er septembre comme volontaire pour la durée de la guerre dans le 3e régiment Rhône et Durance sous le matricule 1021. Il passa soldat de 1ere classe.


Transféré à l’hôpital d’Arles, Henri Mourgues mourut le 12 novembre 1944 d’une maladie qu’il avait contractée sous les drapeaux. Il était célibataire et domicilié chez ses parents au lieu dit Chalet Saint-Martin, sur la route de la Crau à Arles. Le colonel Blanc, commandant régiment Rhône et Durance, mentionnait à son propos en 1947 que la mention « Mort pour la France » était en instance à Paris au ministère des Anciens combattants.


La commission départementale de la sudivision de Marseille, représentée par le colonel Henri Simon, ex-chef régional des FFI Région 2, ainsi que le capitaine Tinarage, attestèrent du rôle joué par Henri Mourgues dans la Résistance. Il fut homologué FFI par la IXe région militaire le 14 avril 1948 pour ses services rendus dans les FTPF du secteur de Marseille.


Sources : Notice Soleils rouges de MOURGUES Georgette par Renaud Poulain-Argiolas. — SHD, Vincennes GR 16 P 435018.



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Passionné d'histoire, j'ai collaboré pendant plusieurs années au Maitron, dictionnaire biographique du mouvement ouvrier - mouvement social.

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