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  • Renaud Poulain-Argiolas

GAUDRY Raymond, Joseph

[Cette biographie s'inspire d'un texte non signé. 

Je l'ai complété, en mettant en gras mes propres apports pour pouvoir les distinguer.]


Né le 12 juin 1895 à Puteaux (Seine, Hauts-de-Seine), mort le 19 septembre 1981 à Vaucresson (Hauts-de-Seine) ; ajusteur puis monteur en chauffage central ; syndicaliste CGT aux établissements militaires de Puteaux-Rueil.


Les parents de Raymond Gaudry étaient Charles Gaudry, né à Bar-le-Duc (Meuse), et Sidonie Louvet, née à Bertry (Nord). Il eut cinq enfants avec Juliette, Zaïre, Augustine Tardif, originaire de l’Oise : Rollande, Raymonde, Charlotte, Sidonie et Charles. Le 25 avril 1931 il se maria à Puteaux avec Émérance Jacquemin, née à Ruette (Belgique).


Engagé dans l’armée pour une période de quatre ans le 5 septembre 1914 à la mairie du XVe arrondissement de Paris, il passa du 80e au 130e régiments d’infanterie. Le 22 janvier 1915, le Conseil de guerre de Paris le condamna à deux ans de travaux publics pour "désertion à l’intérieur en temps de guerre". Après avoir obtenu une suspension de peine, il fut blessé en mars 1915 au Mesnil-lès-Hurlus (Marne) et en juillet 1915 à "Maison-Forestière". Il fut à nouveau condamné pour désertion le 15 décembre 1915, cette fois-ci à trois ans de travaux publics. Raymond Gaudry fut cité à son régiment en avril 1917 et, le même mois, blessé à Soupir (Aisne) "en ravitaillant en munitions les unités de ligne sous un violent tir d’artillerie". Son état signalétique mentionne : "Soldat très brave, d’un courage et d’un dévouement à toute épreuve." Cela ne l’empêcha pas de déserter à nouveau le 19 juillet 1917, avant d’être ramené à son corps par la gendarmerie le 20 avril 1918. En août 1918, on le condamna à cinq ans de travaux publics. Écroué en novembre 1918 au pénitencier militaire de Fort Gassion replié à Gaillon (Eure), il fut transféré au pénitencier militaire d’Albertville en janvier 1920, puis affecté au 35e Régiment d’infanterie. Il s’évada le 9 avril 1920 de l’hôpital militaire de Troyes où il avait été admis. La loi d’amnistie du 3 janvier 1925 mis fin aux poursuites à son encontre.


Raymond Gaudry était domicilié à Puteaux en 1935. Monteur en chauffage central à l’Arsenal de Puteaux, il fut élu secrétaire général du syndicat d’unité des établissements militaires de Puteaux-Rueil, lequel comptait à sa création, le 5 avril 1935, environ 270 adhérents. Lors de sa fondation, moins d’un an avant le congrès d’unité syndicale qui eut lieu à Toulouse, du 2 au 5 mars 1936, ce syndicat, qui n’était affilié à aucun groupement avait déclaré que son adhésion à la Fédération des travailleurs de l’État, à l’Union des syndicats et à la CGT se ferait d’office lorsque l’unité syndicale serait réalisée. Il publiait périodiquement un bulletin circulaire traitant de questions corporatives.


Sources : Arch. PPo. 303, juin 1935. — Site Match ID, Acte n°61 N, Source INSEE : fichier 1981, ligne n°384532. — État signalétique, Matricule 5753, Classe 1914, D4R1 1858 (Filae). — Site Généanet.


1ere version anonyme pour Le Maitron : 2 novembre 2010.

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Passionné d'histoire, j'ai collaboré pendant plusieurs années au Maitron, dictionnaire biographique du mouvement ouvrier - mouvement social.

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