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Sébastien Avy / Renaud Poulain-Argiolas

MANICCACI Jean-Côme

Né le 2 octobre 1880 à Avapessa (Corse, Haute-Corse), mort le 24 octobre 1939 à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) ; visiteur au Paris-Lyon-Méditerranée ; conseiller municipal socialiste puis communiste (1919-1924) à Miramas (Bouches-du-Rhône).


Jean-Côme Maniccaci était le fils de Pascal Maniccaci, journalier, et de Marie, Dominique Siméoni. Il épousa Marie Louise Battéria, fille de muletier, à Muro (Corse) en janvier 1905.


En 1912, il était domicilié à Miramas. Candidat lors des municipales du mois de mai, il obtint au 1er tour 210 voix sur 611 suffrages exprimés dans la section électorale de Miramas-Gare. Il ne fut pas élu.


Il se présenta à nouveau aux municipales du 30 novembre 1919 sur la liste du maire sortant Marius Sauvaire. Il obtint 366 voix sur 477 suffrages exprimés à Miramas-Gare, siégeant dans la municipalité radicale-socialiste. On peut supposer qu’il était alors socialiste et devint communiste suite au Congrès de Tours de 1920. Le 16 mai 1924, Jean-Côme Maniccaci démissionnait du conseil municipal avec les quatre autres élus communistes : Édouard Gavaudan, Joseph Grand, Marius Joseph et Théodore Reynaud. Ils manifestaient ainsi leur refus de collaborer avec la municipalité Sauvaire qui avait "usé de calomnie" lors de la campagne des législatives au sujet de leur attitude durant les grèves de 1920. Lors de la nouvelle élection qui s’ensuivit, Maniccaci obtint 202 voix sur 697 suffrages exprimés. Néanmoins aucun des candidats communistes ne fut élu.


Les municipales de mai 1929 virent s’affonter la liste radicale-socialiste de Marius Sauvaire, la liste communiste menée par Isidore Blanc, une liste sans étiquette et une liste socialiste. Même si la reconstitution de certaines listes à partir de données parcellaires dans les archives laisse planer un doute, il semblerait que Jean-Côme Maniccaci eût comme colistier Marius Pitra, figure locale du militantisme socialiste, impliquant qu’il s’était au moins éloigné du PCF, voire rapproché des socialistes. Au premier tour il fut gratifié de 135 voix sur 819 suffrages exprimés à Miramas-Gare, mais ne fut pas élu.


En 1939, Jean-Côme Maniccaci était à la retraite et vivait dans le quartier de la gare de Miramas.


Sources : Arch. Dép. Bouches-du-Rhône, 3M 187 (liste électorale) ; 3M 395, 3M 406, 3M 423 (élections municipales). — Archives de Sébastien Avy.


Version au 25 novembre 2021.

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Passionné d'histoire, j'ai collaboré pendant plusieurs années au Maitron, dictionnaire biographique du mouvement ouvrier - mouvement social.

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